Il est difficile de résister à ce "gentil p'tit cien dans la vitrine". Pourtant, ceux qui aiment les animaux et sont à la recherche d'un compagnon ne devrait ne jamais s'approcher des animaleries et des ventes d'éleveurs, amateurs ou pas. Le commerce des animaux de compagnie est cruel sous bien des aspects.

 

D'où viennent les chiens et les chats vendus par les éleveurs et les animaleries ?

Ils sont souvent originaires d'élevages concentrationnaires où les femelles sont traitées comme de vulgaires machines à chiots ou à chatons. Epuisées par des conditions de vie atroces (enfermées dans des arrières-bâtiments de ferme - parfois plus de 1000 chiennes dans un hangar -, des caves ou cages insalubres, avec manque de nourriture et absence de soins), elles finissent tuées ou vendues à des laboratoires. Une fois grands, les bébés qui n'ont pas trouvé preneur subiront un sort identique - même chez les particuliers que la loi autorise à être "fournisseurs occasionnels" pour la vivisection.

Se disant éleveurs amateurs, de nombreux particuliers saturent aussi le marché pour arrondir leurs fins de mois. Il s'agit en fait d'élevage clandestins dont les conditions sont parfois loin d'être acceptables - nous pensons ici, entre autres, à l'exemple d'une femelle de braque qui devait élever ses chiots enfermée dans un placard !

Le développement des élevages industriels

La Belgique et la Hollande ne sont pas les seuls à produire commercialement des chiens en quantité. De plus en plus de chiots et de chatons arrivent par camions des pays de l'Est chez des "éleveurs-vitrines".

Après la séparation précose d'avec leur mère - qui, elle, reste dans l'enfer des élevages intensifs - et un voyage harrassant, parfois de milliers de kilomètres, ils parviennent en France où leur prix très bas procurent de gros bénéfices, même avec une mortalité élevée.

Et personne ne se doute ni de leur provenance, ni de l'enfer entretenu par le commerce de ces animaux si mignons.

Acheter un animal dans un élevage ou une animalerie n'est pas une bonne action.

L'argent mis dans ce circuit contribue chaque fois au malheur de centaines d'autres animaux : ceux qui vivent dans les élevages industriels cachés du public et ceux qui, trop nombreux, finiront euthanasiés dans les refuges (voir Dossier Spécial : La stérilisation). Il n'y a que deux solutions à la surpopulation : l'euthanasie de millions d'animaux, comme c'est le cas chaque année en France, ou la régulation des naissances et du commerce.

Alors, si vous aimez vraiment les animaux, n'en achetez pas - allez en adopter dans un refuge. Il y aura une participation aux frais, mais bien plus faible. Si vous souhaitez absolument un animal de race, certains refuges en auront sans doute et sinon, il vous est possible de contacter le club de la race en question et d'adopter un animal abandonné chez eux.

 

* Il existe toutefois des éleveurs professionnels sérieux, et il est facile de les reconnaître : ceux-là ne proposent qu'une ou deux races correspondant à leur spécialité. Mais la confusion est possible avec certains "amateurs douteux" qui font de même. Et ils contribuent tous à la surpopulation.

 

 

 

extrait du tract de TALIS pour les animaux & la planète, Ne l'achetez pas, adoptez-le !

 

TALIS, pour les animaux et la planète
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Les animaux comptent sur vous ! Ne les oubliez pas ! Merci d'avance pour votre bonne action !

 

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